En tout cas, moi je trouve que ça fait un bail que j’ai pas usé mes deux pouces sur le minuscule clavier digital de mon iPhone, car oui, il faut que je te l’avoue, lecteur assidu mais sans doute frustré depuis quelques jours (?), je rédige tous mes articles sur l’écran minuscule et maculé de mon iPhone, ce qui leur donne sans doute ce ton si particulier que tu apprécies tant, si si, ne fait pas l’innocent, avoue-le aussi, ça vous fera du bien à tous les trois : toi, ton sur-toi et ton toi-inconscient que tu ne connais pas, mais nous si … ça fait peur hein ?
“Mais, izgonaute de bas étage à bagage intellectuel en consigne de longue durée, ne sais-tu donc pas qu’il existe des laptops qui feraient aussi bien l’affaire, auraient largement la place dans votre mini-van, et seraient bien plus adapté à la rédaction d’articles de blog, même aussi pauvres que les tiens ?”
Oui, lecteur de bon conseil et dont je suis sûr qu’un jour ou l’autre l’un de ceux-ci pourrait même m’être d’une quelconque utilité, oui, je le sais, et d’ailleurs j’en trimballe un de “laptaupe”, ainsi qu’une tablette, mais qui elle a rendu l’âme sur les côtes vikings. Donc c’est pas l’équipement qui manque. Ni la possibilité de recourir à celui-ci.
C’est juste que la plupart de ces fabuleux clichés (pour les éventuels djeunes qui liraient ce post, « cliché » est un mot utilisé au siècle passé comme synonyme de photo, et si vous vous dites que c’est bien boomer ça, d’utiliser un mot quasi disparu, ben ça aussi c’est un cliché, et la preuve que le mot n’est pas prêt de disparaître …), donc reprenons après cette longue parenthèse éducative et rectificative: parce que mes instantanés donc, et là je ne développerai pas, car, justement, ce sont des instantanés, donc, et bien ceux-ci sont à grande majorité pris et stocké sur mon iPhone, et donc la rédaction d’articles richement illustrés tel que ceux auxquels je vous ai habitués, enfants gâtés que vous êtes, est bien simplifiée s’il n’y a pas de rupture de média, comme on dit quand on possède un brin de jargon technique.
D’ailleurs, une illustration serait sûrement à ton goût, cher lecteur un peu fané après ce long préambule rédactionnel et, je l’avoue, peu circonstancié.

Donc, cher lecteur, tu étais sans doute resté au bord de la Baltique, dans le sud du pays des blondinets aux yeux ciel d’été, et tu t’es rongé les sangs à te demander où nous étions et où nous bagnaudâmes tous ces jours.
Alors après une courte nuit berçante sur le ferry, mais vraiment berçante, au sens propre et littéral du mot, à savoir à quasi rouler dans le lit de la cabine, et donc relativement peu reposante, nous petit-déjeunâmes dans une boulangerie d’un petit village à quelques kilomètres de l’ancienne frontière RDA-RFA, côté RDA. Et comme c’était férié, car jour de l’unité allemande (unité voulant gommer les différences, supprimant donc le F et le D, et transformant du coup la RDA-RFA en RA-RA, ce qui pourrait expliquer bien des choses, notamment le recyclage des A, F et D par un certain parti en vogue et à petit moustache), jour qui justement célèbre la réunification, les conversations à la boulangerie-café roulaient pas mal autour de ce qu’il fallait fêter et comment c’était dans le village au moment où tout a basculé. Car le village était en zone spéciale, c’est à dire trop près de la frontière pour être laissé sans une surveillance spéciale.
Après, on a filé sur Brême, où on a encore bien eu le temps de visiter la ville, mais où la plupart des bâtiments à statut dit public n’étaient justement pas accessibles à celui-ci, car jour férié …
Mais bon, chouette quand même, Brême.





Puis après la nuit dans un chouette hôtel au bord de la Weser, on a mis le cap sur Münster, pour visiter, en ayant le but de passer la nuit au Pays-Bas, avant de terminer en début de week-end à Bruxelles.
Alors Münster … une crâlée de touristes, dont beaucoup d’allemands, qui sans doute faisaient le pont de l’unité allemande, et une ville à première vue encore dans son jus du 16-17ème siècle, comme tu vas le voir, animal lecteur cannibalisant allègrement mes post ( tu l’as?) :



En fait c’est quasi tout du 20ème siecle, reconstruit après la deuxième guerre mondiale. Mais les habitants ayant eu leur mot à dire, ils ont exigé de leurs autorités la reconstruction presque à l’identique, recréant ainsi l’illusion de l’ancien. C’est pas mal fait, faut bien le dire.

Nous nous restaurâmes dans cette ville quelque peu particulière mais bien sympathique, car estudiantine, et mîmes le cap sur la Hollande pour y passer la nuit dans un chouette petit camping campagnard pas loin de Eindhoven, avec vous le croirez peut-être pas, d’excellentes, mais vraiment excellentes fraises hollandaises, si si si.

Le lendemain matin, départ pour Bruxelles pour un chouette week-end avec les potes bruxellois, hébergé chez notre super copine Elsa, reçus comme des papes, nourris comme des rois, choyés comme des merles blancs.

Voilà, après trois nuits à Bruxelles, il est temps pour nous de mettre les derniers tronçons d’autoroutes sous les roues de Mazette. Direction les Vosges, avant une étape Vallée de Joux-esque, qui me permettra de rédiger le “final wrap up” comme on dit dans le monde des blogueurs zédukés.
Et comme La Route nous apporte tout les jours son lot de surprise, sans doute moins Kerouac-esque que ce que tu attends, exigeant et néanmoins fidèle lecteur, je t’en mets une de côté pour les beaux jours, une qui illustre les ravages du réchauffement climatiques même dans la gastronomie locale :

Je vous embrasse tous, oui, je sais, je suis toujours un peu sentimental à la fin de nos périples, mais bon, ceux qui n’aiment pas ça n’ont qu’a tourner la tête, pis voilà.
Mais surtout, stay tuned, one last time 😉

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