Remontada, fissa, frio.

La plume d’air arctique ayant décidé de ne pas épargner les latitudes ibériques d’habitude préservées, nous avons décidé de descendre en bord de mer pour éviter la neige, on sait jamais, et puis remonter le plus tard possible, en visant savamment et au jour le jour entre les perturbations.

Cela a donné un trajet depuis Cazorla vers Alicante, en longeant le versant sud, puis est de la Sierra Cazorla, nous offrant un passage dans une petite vallée quasi paradisiaque.

Les arbres alignés sont des oliviers, il y en 66 millions rien que dans la province de Jaén. Ça donne un paysage en petit pointillé très bizarre.

Puis, juste avant la pause café de 13:30, une petite vidange de barrage qui en a appelé d’autres, de vidanges, d’où la pause café …

On a dormi ce soir-là dans la non charmante et pas pittoresque du tout cité de Crevillent, dans un camping à l’entrée du bourg, rien de spécial, malgré un panneau d’entrée citant « un intérêt touristique national ». Ah bon ?

Au matin suivant, on a entamé la remontée elle-même, avec comme cible un camping en bord de mer près de Tarragone. Au passage on a découvert la ville native des Borgia, les fameux, ben c’est des espagnols, les Borjia en orthographe locale. Deux papes, dont au moins un né dans cette ville de Xàtiva

Xàtiva

Le camping de bord de mer à Torredembarra s’est révélé efficace, avec des gérant super sympa, un resto très correct, et ligne de trains qui semblait traverser notre bus, y compris la nuit. Et une plage et des dunes aménagées à 2 minutes, une fois passé sous la voie de chemin de fer. Et un bont p’tit vent froid, gage de ciel dégagé, du coup.

Oui, c’est un canard. Comme quoi quand je vous dis qu’il faisait froid …

Le lendemain cap sur le sud de la France, avec Villeneuve-les-Béziers en ligne de mire. Passage pour un café dans un centre social de Banyoles, avant la frontière, nous permettant de constater que les cas sociaux sont partout un peu du même tabac, mais qu’ils ont un meilleur café et des meilleurs croissants en Espagne.
Passage de frontière par le Perthuis et pic-nic huitres fraîches à Leucate.

Arrivée dans notre camping en bord de canal du midi et en fin de journée.
Petit resto le soir au bord du canal à 30 minutes de marche, pour ouvrir l’appétit et faciliter la digestion, et dodo.

Le lendemain, au vu des prévisions, on se dit qu’on va remonter direction maison, et que si du côté de la Savoie, haute ou pas, on fatigue, on fera alors un arrêt camping en bord d’un des beaux lacs qu’ils ont par là-bas. Mais bon, une fois lancé, et vu la fraicheur humide la contrée, on a poussé jusqu’au bout et on est arrivé de retour au Pleer en fin de journée, après quasi six semaines d’absence.

Ca a passé super vite. On a bien l’impression d’être parti un bon moment, bien sûr, mais comme ça, à vue de nez, je dirais 3-4 semaines. Zarbi, non ?

Alors comme remède, et pour se remettre tout ça en mémoire, on va attaquer la mise à jour du log book, le résumé des coûts, histoire d’avoir une idée pour nos futures budgets. Ca devrait nous redonner une meilleurs idée du temps passé. Sans parler des photos à archiver. Bref, y’a encore du boulot pour clore notre premier roadtrip en Mazette. Tiens, d’ailleurs, le nettoyage intérieur de notre voiture-chambre-à-coucher-salon-cuisine-salle-à-manger est aussi au programme.

Voilà, on va sûrement encore rédiger un petit post de debrief avec des catégories genre les plus et les moins, les do et don’t, les fou-rires et les blues.

Donc, stay tuned, for a last one.

Response

  1. florenceschwed Avatar

    Déjà?

    Welcome home!

    Like

Leave a reply to florenceschwed Cancel reply