Et je ne parle pas que de ces satellites datant de la course aux planètes, ni des cours de l’or ou de la consommation d’ouzo de votre chroniqueur favori.
Mais ceux qui ont visité Mystras « à la régulière », soit en partant d’en bas et en y revenant, comprendront de quoi je parle.
Cette ville en pente, qui met Lausanne dans le catégorie des villes « gentiment vallonées », a été occupée, si j’ai bien compris, principalement entre le 13 et le 19 siècle. S’y sont succédés comme souvent ici moultes cultures, mais le byzantin y a dominé, quoique bien influencé par ses voisins italiens. Le bâti est sur place, et donne une bonne image de ce qu’était la ville à son apogée, avec selon certaines sources jusqu’à 40’000 habitants. Les trouvailles des fouilles sont elles dans le petit musée à Sparte, ville distante d’une poignée de kilomètres de Mystras, dans la plaine.
Mais plutôt que des mots, voici les photos en couleurs de ce lieu ma foi fort intéressant et fichtrement bien pentu.















L’acropolis a été bâti par le fameux Geoffroi (une bonne bière) Villehardouin qu’on trouve un peu partout, because lui et sa famille habitait à Sparte, et ça le rassurait d’avoir un nid d’aigle imprenable pas trop loin de chez lui.
En parlant de Sparte, parlons un peu, car je te sens avide d’apprendre, lecteur infatigable et néanmoins humain, parlons donc des Spartiates et de leur représentant le plus emblématique, Leonidas. Je vois déjà les Bruxellois-es lever des sourcils gaufrés et rouler des yeux pralinés. Non, pas celui du beurre de cacao, de la ganache princière et du foie en crise existentielle, non, plutôt celui des abdos en double sixpack et au corps tanné, huilé et sentant le sable chaud … (du moins j’imagine).
Je parle ici bien du roi de Sparte conduisant ses 300 Spartiates au sacrifice ultime à la bataille des Thermopyles, histoire de laisser l’armée grecque se regrouper pour continuer à affronter les Perses. On pense avoir retrouver une statue à son hommage, note cher lecteur le sourire à moitié amusé du héros sentant le sacrifice inéluctable et, regardant les milliers de Perses débouler, se dire qu’il va faire un carnage avant de tirer sa révérence :

Ici j’intercale dans le récit quelques miniatures glanées soit dans le mini musée du site soit à Sparte même, tellement je les trouve admirables :



Et comme souvent en Europe, on ne saurait éviter de croiser Jules qui, quand il en avait marre des irréductibles gaulois, se faisait modeler le portrait chez les Spartes :

Bref, les visites finies, il était temps de descendre un bon capucino frappé …

… et de remonter … dans Mazette pour aller rejoindre les B&B et de nouvelles aventures, enfin, si on peut appeler ainsi nos pérégrinations somme toutes très CH-bobos-retraités en minivan de luxe.

D’ailleurs c’est l’heure de l’apéro, je vous laisse, l’ouzo se réchauffe bêtement au chaud soleil de … ah,désolé, non, je voulais pas vous faire envie.
Stay tuned 🤩

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