Ça faisait gentiment un bail, cher et néanmoins apprécié lecteur, que nous n’avions donné de nouvelles du front sud de libération des retraités en goguette. Et ceci pour des raisons simples, compréhensibles voire excusables. résumables en trois mots : beau, chaud, plage.
“Mais alors, ton titre, chroniqueur à la retirette, ne nous induirait il pas en erreur, voulant nous fourguer du vulgaire château de sable en lieu et place de donjons romanesques et sinistres oubliettes ?”
Rassure-toi lecteur, tu en auras pour ta menue monnaie, croix-moi (si si, le x est voulu, si si).
D’abord commençons par dire qu’hier au soir nous retrouvâmes les dénommés B&B, non pas surnommés ainsi par leur propension à fréquenter ceux-ci, mais bien plutôt rapport à leur initiales qui, quoique de provenances hémisphériquement différentes se dédoublent avec harmonie. Nous allons donc cheminer de concert pendant les prochains 15 jours.
Et pour marquer le coup, comme on dit dans le milieu de la boxe, nous fîmes en ce jour suivant les retrouvailles, et pour fêter dignement l’anniversaire d’une des B, une escapade au Paleocastro de Navarro.

Bon, Navarro, tu connais, un Maigret légèrement assaisonné de Harissa et de Mitterrand. Mais le Paleocastro, qu’est-ce donc que ceci ?
Décortiquons donc ce substantif avec nos célèbres pincettes étymologiques, celles qui nous valent cette réputation mondiale qui nous honore.
“Paleo”, comme son nom l’indique, fait référence à la musique en plein air et à l’absence de lions dans la savane, les deux nous arrangeant bien en cette belle journée ensoleillée. Mais d’ores et déjà te dire, lecteur que je sens accroché déjà à la perspective étymologique de la deuxième moitié du substantif, te dire donc que musique il n’y en eu point, mais du plein air à en revendre.
Venons-en donc à la deuxième moitié du mot à décortiquer, “Castro” : son arrimage au “Paléo” le précédant laisserait à penser qu’il pourrait s’agir d’un quelconque ancêtre du bien connu révolutionnaire barbu aux cigares légendaires et aux discours assommants, mais dans ce cas il n’en est rien. Ce “Castro” là fais tout simplement référence au ressenti du touriste moyen arrivant enfin à la ruine tant convoitée après une montée épineuse, caillouteuse et bien ensoleillée. En bref, la transcription phonétiques du “ah ben cette montée, ça me casse trop!”



À dire quand même que la vue depuis la haut valait la suée, mais ne préparait pas le quidam à l’épisode qui suivit, la descente. Car c’est la que le titre prend tout son sens, pour ceux notamment qui connaissent leur classiques de la chanson française des années 70 (1970 précise-je, pour les moqueurs qui nous mettraient à la fin du 19ème).
En effet, la descente de l’autre côté, nonobstant une vue incroyable sur la plus fameuse plage du Péloponnèse …


la descente donc fut tout à l’honneur de “Stone et Chardons” si vous voyez ce que je veux dire. Et du vous le voyez pas, laissez-moi vous aider :



En route, quoique l’expression ici semble bien asphaltée comparée au sentier à chamois emprunté (le sentier, pas le chamois, qui lui se mange, mais ne se prête pas, à ma connaissance), en route donc nous fîmes halte dans la grotte de Nestor, qui a sûrement une histoire qui hélas m’échappe actuellement.



Je passerai les photos de la baignade en eau clair et peu chaude, mais qui nous fit tant de bien une fois arrivés sains et saufs en bas, ceci par charité pour nous et par égard pour toi, lecteur qui si il en a vu d’autres ne voudrait quand même pas voir celles-ci, et vous dire simplement que maintenant c’est Champagne ! L’anniversaire de B majuscule nous attend.
Stay Tuned, on revient après la pause publicitaire.


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