Je m’attendais pas à une ville aussi chouette. Alors certes, le grand soleil et les 28 à l’ombre aident à trouver l’endroit très sympa, néanmoins il y a quelque chose de plus à Hambourg, un peu d’ailleurs comme à Londres.
Sont-ce les touristes ? No.
Sont-ce les monuments ? Je pense pas.
Sont-ce ces Saxons d’habitants ? Peut-être déjà un peu plus.
Alors quoi, on languit, érudit en culotte courte !
A mon humble et non-autorisé quoique je-la-ramène-quand-même avis, il s’agit des parcs et d’une circulation automobile réduite. C’est une immense ville, mais qui ne s‘en donne pas trop l’air.
Alors ci-dessous quelques impressions et images bien connues de tous, et plus loin on fera une petite excursion chez tonton Adolf, le bunker et la végétalisation des cubes de béton.







Alors, après le dépliant touristique, quid de tonton Adolf et son béton armé deux fois ?
D’abord une mise en perspective : on est en 1941, Dolfinou sent que ça pourrait aussi commencer à pleuvoir du métal sur le territoire du Reich, il ordonne alors la construction de Bunker 3-z’en-1 dans les trois plus grandes villes, à savoir Berlin, Hambourg et la troisième m’échappe (ça roupille sur les miradors 🤨)
Bunker 3-z‘en-1, car il veut que ceux-ci puissent abriter des milliers de citoyens (plutôt des blonds et des gradés, d’ailleurs), qu’ils marquent aussi les esprits par leur grandeur et leur utilisation future (j‘y reviendrait), mais puisqu’on y est, pourquoi pas y mettre aussi quelques canons anti-aériens pour que le population se sente en sécurité.
A Hambourg, ça a donné ça (photos lors de la construction crois) :



A noter que ce sont les enfants des écoles qui a tour de classe s’entraîner aux canon de DCA (FLAK) l’après-midi après les cour du matin, et en cas d’alerte était mobilisés la nuit, car oui, les raids aériens sur l‘Allemagne, c’était plutôt la nuit.
Bien, merci cher blogger pour ces Rudiment d’histoire, mais enfin oui bon quoi, hein, quoi d’extraordinaire dans tout ça ?
Ben d’abord le monstre a survécu, après avoir au plus fort des raids accueilli parfois jusqu’à 30‘000 habitant dans ses murs.
Réaffecté en logements après la guerre, pour ceux qui n’en avaient plus, et contrairement aux plan du taré à moustache en balai de chiotte (j’avais dit que j’y reviendrai) qui lui aurait voulu les recouvrir de marbre blanc et en faire des monuments administratifs à la gloire du „Réchime“, le bunker de Hambourg est maintenant comme ça :

Sur l’initiative d’habitant et appuyé évidemment par les pouvoirs public, une structure composée d‘un hôtel, de restautant(s), cafés, bars, boutique et résidences pour artistes à vu le jour au sommet du machin, tout ça verdit par des jardins suspendus et autogérés par la dite population réunie en association.
Et depuis le 5 juillet de cette année, ça se visite :




Alors vous je sais pas, mais moi je trouve ça bien, même si plusieurs milliers de travailleurs forcés ont œuvré là en 1942-43, et si sûrement quelques centaines y on laissé leur peau, je trouve ça bien qu’on réhabilite le lieu, qu’on se rappelle leur histoire, et qu’on la raconte au plus jeunes.
Et dans un langage qui leur parle.
Voilà, Hambourg me botte, et je tenais à le faire savoir.


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