Les dieux locaux de la météo, sans doute Neptune allié à Cérès, ont semblent-ils décidé d’accorder à la Sainte Semaine, commémoration de l’exécution de l’un de leurs petits cousins, le chrétien, un ciel reflétant la tristesse des croyants et croyantes de cette Vallée de Larmes, nom bien choisi vu l’humidité massivement et divinement accordée.
Conséquence peut-être non envisagée par les Zôtorités Suprêmes, les processions sont annulées les unes après les autres, au grand dam des damnés, dévots et autres touristes.
Bravant donc les éléments, nous choisîmes quand même de prolonger la journée glaciale du Jeudi Saint jusqu’à assister à la procession du quartier de l’Albaicìn, qui semblait devoir être maintenue grâce à une clémence inespérée et momentanée.
Alors, en résumé, car vous aurez ci-dessous les images, je vais décrire ça comme lent, très lent, froid, très froid, triste, très triste.
Honteusement, mais presque un peu soulagé, nous ne sommes pas resté jusqu’à la fin du cortège, nous éclipsant en profitant d’un des nombreux arrêt dû au changements d’équipe de porteurs (ils sont 28 là-dessous, et font en gros 300 mètres maximum avant de passer la main, ou plutôt l’épaule).
En étant jusqu’au bout franc et direct, je dirais « Ça, c’est fait ! » en mettant une croix dessus, car je ne pense pas qu’une nouvelle expérience m’apporterait plus de réconfort, de piété ou de sérénité, juste sans doute un plus gros rhume …
Voilà, je vous laisse regarder avec Caroline pour plus de détails sur le cortège, les rôles, tout le tintouin (post suivant), moi je vais me damner pour un Chocolate con churros 🥹
Stay tuned …







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