Guerlain, Chanel ou Dior? No, azahar!

N’est-il pas de plus doux réveil que d’émerger des bras de Morphée au chant mélodieux des oiseaux et avec le plus suave et indescriptiblement délicieux parfum des fleurs d’oranger? C’est ce que nous avons expérimenté ce jour-même!

Parlons-en un peu d’ailleurs, des oranges et autres agrumes dont les plantations nous accompagnent le long de notre route depuis que nous avons franchi le pays valencien: les arbres fruitiers dont les fruits mûrs aux couleurs éclatantes recouvrent les plaines et les collines à pertes de vue. Mais ces mêmes fruits jonchent aussi les sols. A croire qu’une grande partie de la production n’est pas récoltée. Et en effet, une brève recherche sur la toile confirme notre impression: la sécheresse persistante et la concurrence de pays tiers – africains pour ne pas les citer – couplées à la fin de l’hiver et le recul de la consommation d’agrumes font que les prix du marché ne couvrent pas les coûts de production. Triste sors pour ces bombes de vitamines…

Et, ironie du sort, la voirie de Valence prévoit de récolter à grands moyens mécaniques jusqu’à 460’000 kilos d’oranges en ce début d’année, oranges provenant des arbres qui ornent et embaument les rues de la ville. Impropres à la consommation, car trop chargées en métaux lourds, ces oranges seront compostées par la suite! What a wonderful world!

Om, que le sublime parfum l’emporte sur le non-sens de notre monde.

Olé!

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